Le plafond

Les autels

Le maître autel
Statue de 1m48 de hauteur
En marbre de Carrare
Statue représentant la vierge et l'enfant

Autels Latéraux de droite
De Droite à gauche
Autel dédié à la Madone
Autel dédié à Ste Thérèse
Autel dédié à St Antoine de Padoue

Autels latéraux de gauche
de gauche à droite
Autel dédié au Sacré Cœur
Sous l'autel la châsse de St Clément
Autel dédié à notre dame des 7 douleurs

Orgue

L’orgue de Piedicorte construit en 1902 pourrait être défini comme « le plus moderne des orgues anciens de Corse ».

Cet orgue tient sa valeur historique de son rapport « qualité-date ».

Tandis qu’après 1900 la facture d’orgue décline rapidement, en Italie comme en France, la Fabbrica di Filippo Tronci continue, pour quelques années encore, de construire quelques instruments dignes de ceux qui ont fait  la renommée des Ateliers Agati-Tronci. Parmi les instruments de la Fabbrica di Fimippo Tronci importés en Corse on peut dire que, celui de Piedicorte, est le seul postérieur à 1900 qui soit digne de la qualité de ses aînés. Il fut construit à Pistoia par d’anciens ouvriers encore bien imprégnés de la grande tradition de Nicomède Agati.

Ce n’est pourtant plus l’orgue classique italien du fait que vers 1880 déjà, Agati-Tronci avait regroupé sur un seul régistre les trois ou quatre rangs les plus aigus de ce « ripieno » à rangs séparés. Le caractère de « transition » de l’instrument est renforcé par l’accent mis sur les jeux de « concert », par la présence des «  campanelli » (timbres frappés) et par de nombreuses innovations mécaniques qui témoignent du désir de pouvoir y jouer un répertoire moderne, nourri du goût de la fin du siècle pour le Bel Canto ou une musique que l’on qualifierait aujourd’hui de légère.

Seulement cet instrument demeure capable de traduire en outre, toute la grande littérature de l’orgue classique et pas uniquement italienne. Il le doit à la qualité très remarquable de sa tuyauterie, d’un excellent métal et « coupé au ton » suivant les meilleures traditions ; il le doit aussi à l’excellence de sa mécanique et à la robustesse de tous ses matériaux, lesquels lui ont permis de traverser sans trop de dommages « les années sombres » durant lesquelles  il était privé d’organiste et d’entretien.

Grâce au Comité des orgues, sous la houlette de Madame Pauline SALEMBIEN(décédée en 2019), il fut remis en état par un relevage principal effectué par Serge Groleau en 1976 puis régulièrement entretenu par un nouveau relevage effectué par Antone Massoni en 1991 et le dernier relevage en 2009 par Jean Louis LORIOT

 

 

 

 

Depuis de nombreuses années des concerts ont lieu régulièrement mais malheuresement l’absence d’organiste local ne permet pas un usage lors de cérémonies religieuses.

Composition de l’instrument : Extrait d’une description de Dominique Chailley-Pompei (1976)

-           Clavier de 56 notes (DO I – Sol 5, sans 1ère octave courte), coupure Mi-Fa 3 : Principale Basso (Flauto), principale Soprano( Voce Angelica), Ottava Bassa (Voce Umana), Ottava Soprana, Decimaquinta(XVa) (Pedale 1 » notes (DO I –DO 2, en tirasse fixe plus une touche de « tamburro »), Rpieno (IV rangs, couplés), Trombe Basse en fer blanc ( Bassi 8’ (jeu ouvert, en bois), Trombe Soprani en fer blanc.

-           Accessoires : Campanelli (timbres en laiton frappés par un mécanisme autonome) ; Terza Mano(accouplement mécanique à l’octave pour la main droite) ; Ramburro (effet de de percussion par deux tuyaux de bois discordés) ; Double-registration (système mécanique ingénieux, peut-être copié de Serassi ; Tira Ripieno ; Tira tutto-

      Mission d’évaluation pour la CdC le 18/02/2020 par MichelColin expert pour les orgues

Composition de l’instrument confirmé

Il écrivait « Cet orgue est très attachant et mérite d’être mis en valeur »

St Clément

Il est plus que probable que c’est bien le père Gaetano (Gaetan Andrei), originaire d’Erbajolo, moine illustre devenu, parait-il, Provincial des Franciscains de Corse et de Sardaigne vers 1750, qui avec l’autorisation du Souverain Pontife a fait transférer des catacombes de Rome le corps assez bien conservé de St Clément soldat martyr. Porteur des documents de la curie romaine attestant l’origine des restes, l’a fait transporter au couvent de Piedicorte. Le dossier des reliques ayant été perdu, ce fut le Père PAOLINI qui, grâce à ses recherches à Rome, obtint qu’un décret de la congrégation des rites soit pris le 21 février 1919 autorisant la fête de St. Clément, le premier dimanche d’Août, au titre de « Sanctis Reliquis »
Pendant la révolution les moines étant dispersés, le couvent confisqué et vendu, la châsse de St Clément fut transportée en l’église Paroissiale de Piedicorte.

Il est plus que probable que c’est bien le père Gaetano (Gaetan Andrei), originaire d’Erbajolo, moine illustre devenu, parait-il, Provincial des Franciscains de Corse et de Sardaigne vers 1750, qui avec l’autorisation du Souverain Pontife a fait transférer des catacombes de Rome le corps assez bien conservé de St Clément soldat martyr. Porteur des documents de la curie romaine attestant l’origine des restes, l’a fait transporter au couvent de Piedicorte. Le dossier des reliques ayant été perdu, ce fut le Père PAOLINI qui, grâce à ses recherches à Rome, obtint qu’un décret de la congrégation des rites soit pris le 21 février 1919 autorisant la fête de St. Clément, le premier dimanche d’Août, au titre de « Sanctis Reliquis »
Pendant la révolution les moines étant dispersés, le couvent confisqué et vendu, la châsse de St Clément fut transportée en l’église Paroissiale de Piedicorte.